« Espèces d'espaces »
L'idée, lancée par R. Rapilly et une bande d'oulipotes de Zazie Mode d'Emploi, est de réécrire ce texte souche extrait d'une phrase de Georges Perec dans « Espèces d'espaces » (éd. Galilée) :
« Passer une frontière est toujours quelque chose d'un peu émouvant : une limite imaginaire, matérialisée par une barrière de bois (...) suffit pour tout changer, et jusqu'au paysage même: c'est le même air, c'est la même terre, mais la route n'est plus tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers change, les boulangeries ne ressemblent plus tout à fait à ce que nous appelions, un instant avant, boulangerie, les pains n'ont plus la même forme (...). »
Ici, une version à partir d'homophonies approximatives à caractère tant nostalgique que sentimental...
« Des fesses, des passes » (Mémoires d’un vieux lubrique)
Passée, l’union d’hier est toujours quelque chose d’un peu éprouvant : lune inique, image d’hiver, mater alitée, parure dernière de toi, (…) suffit pour mou bander, et jure moche visage blême : c’est la mémère, Scylla délétère, mais le doute n’est plus, tout est fait carême, la grâce niée par nos routines change, tes bouts d’égérie ne rassemblent plus tout à fait ce que nous appelions, un instant avant, boules en série, tes seins n’ont plus la même force (…).